I — Au-delà de l’idéologie californienne / Loup Cellard et Guillaume Heuguet
II — De si vieilles promesses / Fred Turner
III — Les réactionnaires investissent / Charlie Tyson
IV — Le capital ne risque rien / Fabien Foureault
V — Le design est complice / Ruha Benjamin
VI — L’optimisation remplace le progrès / Orit Halpern et Robert Mitchell
VII — Une morale de l’apocalypse / Dave Karpf
On décrit souvent les origines de la Silicon Valley en mettant l’accent sur un mélange unique de hippies, de hackers et d’étudiants libertaires qui se seraient convertis au capitalisme. L’attrait de cette thèse cache trop souvent des aspects moins flamboyants de son idéologie. Ce livre propose d’en analyser des dimensions négligées : le rôle clé du capital-risque, les positions explicitement réactionnaires de certains investisseurs, l’importance des influences religieuses, coloniales et néo-darwinistes, et des visions de l’avenir contre-utopiques, voire apocalyptiques. Pour comprendre les formes de domination technologique, on ne peut plus se contenter d’une condamnation moralisatrice des patrons de la tech états-unienne. Une critique conséquente doit tenir compte de la façon dont elles sont soutenues par une pluralité d’idéologies venues de la philosophie, de la finance, du management ou du design.
Tèque 4 : Au-delà de l’idéologie de la Silicon Valley
16€
160 pages
Réalisation graphique : Charlie Janiaut
ISBN : 978-2-492469-21-3
Distribution : Makassar